mardi 28 août 2012

Neil

Difficile de ne pas rédiger un petit hommage à Neil Armstrong, un de mes héros de longue date… Ce billet d'ailleurs, je l'écris non loin de mes maquettes de Saturn V (Airfix), du LEM et de la capsule Apollo (Heller Cadet), c'est dire…

Assieds toi fidèle lectrice, toi aussi fidèle lecteur, je vais te raconter une belle histoire que les moins de quarante ans ne peuveupaconaiiiitreu.



Neil Armstrong est une vieille connaissance, je l'ai sans doute rencontré pour la première fois chez mon grand-père. En ces temps reculés, au début de la deuxième moitié du XXe siècle, ce technophile avisé était équipé, non seulement d'un poste de réception des émissions de télévision mais également d'une camera 8mm à la pointe de la technologie.
En ce mois de juillet 1969, les américains n'étaient pas encore sur les routes du tour de France, puisqu'ils étaient occupés ailleurs, à aller sur la Lune, c'était donc un Belge, Eddy Merckx qui s'occupait du maillot jaune, ainsi que du vert, si on en croit les commentateurs de l'époque en qui nous placions aveuglément notre confiance vu que la retransmission était en noir et blanc. Il me semble bien avoir assisté au décollage de la fusée, le 16 juillet un événement qui faisait la une à l'époque !
Le 20, mon grand père, avait donc sorti sa caméra, pour filmer, non pas l'arrivée du tour, lors de laquelle Eddy Merckx remporta, en précurseur d'Armstrong la première de ses cinq victoires –ayant échappé de peu à une suspension pour dopage– mais bien pour immortaliser les premiers pas de Armstrong, en direct et en mondovision à la télévision. Avec une pellicule noir et blanc, argentique, oui ma bonne dame, un truc absolument inabordable de nos jours !



Las, ce n'est pas la fin de l'histoire fidèle lectrice ! Car, pour que la magie du cinéma opère, le film, encore faut -il le voir ! Et je l'ai vu ! et je l'ai revu ! et nous l'avons revu ! moi, et ma sœur ! moi et ma sœur et mes cousins ! moi et ma sœur et mes cousins et mon frére et mes parents et les leurs, un verre de Canada Dry ou de SanPe' à la main pour les uns, de Martini ou de Whisky pour les autres ! Pasque, non content d'être un technophile précurseur doublé d'un cathodique pratiquant, mon grand père était également un héritier de Méliès !
En effet, à la suite de je ne sais quelle manipulation hasardeuse, il avait in fine réussi à superposer les images de l'arrivée d'Armstrong sur la lune avec celles d'un de mes cousins sur la terre, filmées à la clinique. Et le rituel, au minimum annuel, de la réunion de famille n'était complet que lorsque nous avions fait le noir, tous les enfants assis sur le tapis devant la cheminée, les pétillements de la flambée mêlés aux crépitements d'hélicoptères du projecteur, pour écouter le grand père nous commenter avec gourmandise "les premiers pas des cosmonautes sur l'oreiller de notre tante", devant une image qui à vrai dire, ressemblait à un combat de fantômes dans le brouillard, du côté du Groenland… Et sans musique

Après ça, j'ai collectionné les coupures de presse de chaque mission, lu la bio de tous les astronautes, assemblé des maquettes et enregistré des heures de VHS, sur la conquête spatiale. J'avais même réalisé un reportage, en direct, à l'attention de ma classe (ce1 ?) sur la mission Apollo 17, dessiné chaque soir, avec la langue tendue, pour être affiché chaque matin sur le mur de la salle… Ahhhhf

Une époque qui me semble s'être terminée avec la fin du Skylab, plus de fusées Saturn, des navettes et des lancements qui n'occupent la une des journaux que lorsqu'il y a un accident…
Neil Armstrong, si il ne voulait pas être une vedette mérite quand même bien d'être un héros, surtout quand on voit, sur des photos, nettes maintenant, dans quel machin ils sont allés aussi loin, plus loin que tous les hommes auparavant.
Un truc qui ressemble plus à une tente de camping montée sur un réchaud qu'au Millenium Falcon…



Ciao Neil, j'ai fait un clin d'œil à la lune hier soir.

Un jour peut-être, fidèle lectrice, je te raconterai comment j'ai bien connu Jean-Luc Delarue à ses débuts…


PS : vous avez vu, la zone d'atterrissage de Curiosity à été renommée Zone Bradbury ! Nous ne sommes pas seuls ! (voir ici )

lundi 27 août 2012

Deuche

Vite fait en passant dans la série bagnoles, un crobard retrouvé en faisant du rangement… Ça a bien une dizaine d'années ! Ça me rappelle la mienne, de 2cv… ah la la, c'était le bon temps !

vendredi 17 août 2012

Street machine

 Disponible en grand format : cliquez ici   




De temps en temps, fidèle lecteur, je m'accorde (j'ai failli mettre je m'impose) une pause dans le tombereau de taf que j'ai, là toodsweet.
Et par exemple, je m'adonne aux joies du portrait de 'ouature, ici, donc, une cox 1960 - à la base- croisée dans les rues de Casablanca…

Pour mémoire, il y a quelque temps déjà, je t'avais proposé, fidèle lectrice, ma vision de la chignole d'un mien camarade, baptisé "Lee-Moon". Je m'accorde au passage un droit de baptème.
Pour notre petite "Black Panty" (ah ah !) je me suis inspiré d'un dessin de F. Giacola pour le mural.

Tiens je vais remettre Lee moon là dessous, pour être complet.
Il va sans dire que si d'aventure, fidèle lectrice, fidèle lecteur, tu désirais toi aussi que je réalise un beau portrait de ton véhicule, je t'encourage à me contacter dés que le besoin s'en fait sentir… Et même si c'est pas une cox…


mercredi 8 août 2012

Pas de porte, pas de chat…


Ce joli petit chat (n'est-ce pas fidèle lectrice) est ma dernière participation au blog Jazz and draw. Selon la règle du jeu en vigueur là bas, il accompagne un morceau de musique, en l'occurrence : le pas du chat noir, de Anouar Brahem.

La technique (m')est un peu expérimentale, puisque je l'ai réalisé aux pastels gras, sur une feuille de papier de riz, dont j'ai retrouvé un paquet, made in Thailand en faisant un peu de rangement. Grosso modo il s'agit donc de la même matière que celle qui entoure vos nems favoris ! Comme c'est translucide, je l'ai scannée posée sur un vergé japonais.
Je trouve ça adapté en cette période de ramadan, a fortiori puisque notre petit félin filou se faufile vers la cuisine de laquelle s'échappe à n'en pas douter quelque fumet de briouate, coriandre, cardamome, chbakiyas, harira, et toute cette sorte de choses.

L'insouciant ignore ce qui a provoqué son apparition, est n'en a cure, le fol ! En fait, il a bien failli se retrouver le héros du post précédent, sous le titre : "curiosity killed the cat".
Mais en fait, comme tu le vois fidèle lecteur… je ne suis pas si cruel !

lundi 6 août 2012

Curiosity Chronicles











Hello,
en ce jour special, un petit clin d'œil à Ray…
Et si vous n'avez pas vu le film… cliquez ici…
Qui sait, un jour vous aurez peut-être droit à la version couleur, et d'ici là, j'espère que tout ce passera bien, j'ai pas envie de changer la fin…

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