mercredi 21 avril 2010

Un plan nickel à Alicante

Et voici le nouveau fait divers, fidèle lecteur.
Pas de crime horrifiant pour ce numéro d'Actuel, juste les aventures assez pitoyables de trois gugusses se trouvant fort désœuvrés quand la crise fut venue. L'idée géniale du cerveau de la bande étant de se lancer dans le trafic international de shit, en pratiquant la méthode dite "de l'avaleur" qui fait les beaux jours du commerce de coke…
Nous retrouvons donc ici nos trois comparses ourdissant leur plan machiavélique à la terrasse d'un café d'Alicante.
Pour mettre un peu de sel, j'ai trouvé malin d'y glisser une référence que je pensais subtile et élégante (Zahma !), un petit hommage à un dessinateur dont le nom se termine par …ton, et dont les trois héros sont des experts de la galère.
Tu parle d'un truc subtil, Éric Le Braz a repéré le coup au premier coup d'œil

Eh ! Au fait, grande nouvelle, dorénavant Actuel est sur le net ! C'est bien la preuve de son existence puisqu'il a été dématerialisé !
C'est la fête !

lundi 19 avril 2010

jeudi 15 avril 2010

L'athée (oh !) rit des grands ensembles…

… ce qui n'est pas forcément le cas de tout le monde.
À Sala el Jadida qui, comme son nom l'indique est une ville nouvelle, se nouent des drames socio-judiciaires dont l'hebdomadaire Actuel, bien connu de nos fidèles lecteurs, se fait le rapporteur. Or donc, dans ce cadre enchanteur, nous allons suivre le parcours d'un jeune bad boy du cru, subitement transformé, miracle de la rédemption, en serviable garçon, rendant service, portant les courses, intègr…e et passant le reste de son temps à compulser les saintes écritures, qu'il a toujours à portée de main, dans un réticule qui fait partie intégr… ante de son nouveau costume.
Jusqu'au jour où, sous le regard omniprésent du gardien de la résidence, il va suivre un irascible voisin, de ses anciennes fréquentations jusqu'à la cage d'escalier n°8… Tatiiin !!! Mais ? quels sont ces cris soudains autant que perçants ?
Tu le saura en lisant l'article, fidèle lecteur !

Au niveau de l'actualité, tu remarquera que j'ai maintenant ajouté une page bibliographie, au cas où…

Et puis j'ajoute un peu de musique, pour prolonger l'atmosphère de Meknès…

lundi 12 avril 2010

Cingogne

Et voilà, la Cigogne s'est envolée, ma dernière activité dans le festival aura été une intervention radiophonique sur la RTM chaine Inter, de 15h à 15h30 dimanche, avant de reprendre la route vers Casa.
Un peu comme lors du "Thé à la menthe", la conversation a tourné autour du rôle de la littérature jeunesse, des ses codes, de ses recettes, de ses missions ; chacun de ces points ayant été disons… écartés, par Zaü, Antoine Guilloppé et moi même, du moins tant que j'étais là, puisque j'ai du partir avant la fin…

Ces quelques jours ont été une véritable bouffée d'air frais pour nous, en tant qu'illustrateurs "marocains". Les rencontres avec d'autres auteurs, de textes et d'images étant plutôt rares dans notre coin. Et surtout, dans tout ces échanges, nous n'avons ressenti aucune différence entre les "grands" et les "petits" auteurs, alors qu'on aurait pu redouter que les "gros tirages" traitent avec condescendance les "maigres" que nous sommes, il n'en a rien été.
Bien sur, on aurait souhaité que Tomi Ungerer ai pu faire le déplacement mais son ombre tutélaire était bien là, entre l'exposition et l'intarissable Robert Walter.
Je voudrait aussi féliciter et remercier toute l'équipe qui nous a fort bien accueilli à l'institut, et que je ne vais même pas essayer de nommer individuellement car je suis sûr d'en oublier. Comme il me semble l'avoir déjà dit, tout était parfaitement désorganisé !
Une note aussi concernant l'accueil et la participation des enfants, qui n'étaient pas là pour simplement consommer mais avaient un vrai rôle dans le salon.
Cette Cigogne volubile a vraiment fait le printemps des livres de Meknès !

Et maintenant, quelques photos souvenir

Les forçats de la dédicace
Élisabeth Brami
Stéphane Daniel
Alexis Ferrier
et
Nathalie Logié-Manche

Pef
et la Nouiga Team

Élisabeth Piquet en plein collage alors que
Miloudi Nouiga signe pour un sans papier…

Zaü
et Nathalie Logié-Manche

Émile Bravo
Antoine Guilloppé
et Zaü pour la photo finish !



L'escadrille des Cigognes

Tanguy…


… Laverdure (?)

Sans oublier que, même volubiles, les Cigognes ne parlent pas la bouche pleine !

dimanche 11 avril 2010

Quadrophegogna

Dernier jour de salon à Meknès, dés le début de la journée l'affluence est là et nous signons tels des forcenés.
Hier le débat "autour d'un thé à la menthe à tourné autour de l'habituel débat : le conte doit-il être moral et édifiant, vecteur de la tradition, véhicule de "valeurs", où est-il support de l'imaginaire, tremplin vers l'avenir, mode d'emploi de la vie. Je me suis évidemment, et comme d'habitude rangé du côté de "l'être" plutôt que du "devoir". Et bien entendu en me revendiquant auteur plus que pédagogue, et attaché à ma liberté d'inspiration.
Point de vue partagé par Michèle Moreau, des éditions Didier Jeunesse, et par Dominique Nouiga. Dominique Nouiga qui a eu cette belle phrase : "Si, à un moment, un conte ne fait pas peur aux enfants, c'est raté".
Donc, en conclusion,  nous autres, auteurs et éditeurs de littérature jeunesse avons bien un rôle de pédagogue, il faut apprendre aux parents à se libérer d'eux même !
Par la suite, nous avons continué les dédicaces et signatures pour un public étonnamment nombreux et intéressé, ce qui contraste violemment (et positivement) avec l'atmosphère de Casablanca ! Mes livres bilingues en particulier suscitent nombre de conversations (j'en sais d'ailleurs un peu plus sur la traduction en allemand de "la colère de ptit nuage", mais je préfèrerai ne pas m'étendre sur le sujet, de peur de m'énerver vraiment), alors que le matin même, on me répétait leur "inviabilité" .
L'atmosphère d'échanges qui règne ici, à l'institut de Meknès, est franche et conviviale, et se retrouver pour manger à la table de Pef, Zaü, Elisabeth Piquet, Alexis Ferrier, Nathalie et quelques amis est un plaisir que je ne boude pas !

Cet après midi, fidèle lecteur, tu auras peut-être une chance de m'entendre sur la RTM chaîne inter, sur les coups de 15h, si toutefois ils ne sont pas en retard car c'est précisément l'heure à laquelle je comptais prendre la route du retour pour Casa…

samedi 10 avril 2010

Trigogne bis

Tout en photos !
Alexid & Alexit, on rigole pas avec le service d'ordre !

Une équipe jeune et dynamique !

Émile Bravo et Alexis Ferrier dans "Opération Férreroroché"

Samedi matin dans l'atelier de Nathalie.



Vu à la radio !

La BIC : brigade d'intervention de la Cigogne

Pierre Delye, la relève des conteurs…




À demain, à la radio, fidèle lecteur !

La trigogne

Deuxième matin à la Cigogne, en direct de l'espace Thé à la menthe où je dois participer à un débat sur le thème "du conte au livre jeunesse".

Pour résumer la journée d'hier, intense séance de signature avec Mustapha Oghnia, Alexis Ferrier et Nathalie Logié-Manche, alors qu'à l'autre table officiaient Pef ou Zaü
Un petit flottement en début d'après midi quand des classes entières se sont massées autour des tables en brandissant des papiers de formats divers…
Plus calme en fin d'aprèm et nous avons fait de super rencontres avec des enfants, et parfois leurs parents. Un vrai moment de contact avec le public, top !
 Et le soir, cérémonie d'ouverture officielle en présence de monsieur l'ambassadeur de France, avec un buffet arrosé auquel nous avons fait honorablement honneur !

Comme hier, je mettrai les photos dès qu'elles seront développées…

vendredi 9 avril 2010

La Cigogne jouj

Comme promis, mais ce coup-ci en direct du Diwan, notre petit espace privé à nous autres invités, petit espace plaisamment décoré de gravures érotiques de Tomi Ungerer, en direct donc, quelques photos d'ambiance…
Départ de la virée en calèche !

Une sur laquelle je me trouve spécialement à mon avantage…


Nous avons évidemment sélectionné notre hippomobile pour sa sellerie spécialement rock'n'roll !




Alexis Ferrier met la post combustion (après avoir débranché son ordinateur de visée)
Le palais Didi…

Pause repas dans les jardins de l'institut ce midi…



Jean-François Chanson sous le feu de la presse, la pression est à son comble !J
Le jeune public en force !

La cigogne !


En direct de la médiathèque de l'institut Français de Meknès, une attaque de brigands inopinée !

Je suis arrivé hier soir dans la belle ville de Meknès pour le Printemps des livres jeunesse alias La Cigogne volubile. Tout a commencé par un petit tour nocturne des remparts en calèche, qui s'est terminée au palais Didi ou tous les invités ont partagé un repas gastronomique marocain. Je me suis retrouvé avec grand plaisir à la table de J-F Chanson, Nathalie, H-Mazini, (avec qui j'ai publié "la colère de p'tit nuage", il y a quelques années aux éditions Marsam de Rabat) et aussi Alexis Ferrier et Robert Walter, le secrétaire particulier de Tomi Ungerer.
Petite déception, Tomi Ungerer ne sera pas présent, pour finir à la manifestation, étant souffrant, mais Robert nous a régalé de tout un tas d'anecdotes. Deuxième surprise de la soirée, il paraît que la traduction allemande de "P'tit nuage" à été publiée. J'attends d'en savoir plus.
Retour à l'hotel et fin de soirée starwarzesque entre Alexis Ferrier, Émile Bravo, Nathalie et moi.
Ce matin, l'institut et ses jardins sont envahis par des hordes d'enfants qui s'ébattent sous le soleil et les arbres. Brève rencontre avec Françoise Matteu du Seuil, à qui j'ai soutiré une affiche de la Mélodie des tuyaux, de Benjamin Lacombe, youpi !

Tshüß ! Je reviendrai poster des photos dans la journée, fidèle lecteur !

jeudi 8 avril 2010

Pâques à Marrakech

À Marrakech, au détour d'une ruelle du mellah se trouve une synagogue en activité depuis la reconquista. Et là, un vieil homme prend soin du batiment et entretien le cimetière qui la jouxte.

Mais un beau jour, surprise ! le petit pécule amassé patiemment, au fil des ans, et alimenté par les largesses des visiteurs… a disparu !
C'était le fait divers de la semaine, publié dans l'habituel hebdo Actuel. Cours vite chez le marchand de journal (journaux si tu as les moyens d'en acquérir plusieurs) et découvre qui est l'auteur du forfait, fidèle lecteur !

En attendant, je prends la route tout à l'heure vers Meknès pour y participer au premier salon consacré à la littérature jeunesse au Maroc, la Cigogne Volubile. Si j'arrive à m'y connecter, je tenterai une expérience de live blogging. J'y resterai jusqu'à dimanche aprèm'. Stay tuned for more Rock'n'roll, comme disait le poète !

jeudi 1 avril 2010

Hell's angel

Si il y a quelque chose que je n'aime pas traiter, dans les illustrations que je réalise pour la rubrique fait divers d'Actuel, c'est bien les histoires d'enfants battus. Quand encore ce sont des adultes qui s'y entretuent c'est parfois glauque, mais au moins, ça n'engage qu'eux…
Mais quand il y est question d'enfants, j'ai vraiment du mal à y mettre quelque chose de palpitant.
Pour celui-ci donc, j'ai préféré me consacrer à dessiner le tout début du texte, quand avec sa jeune mère, séduite et abandonnée, notre "héros" va partir vers une nouvelle vie, par train, puis par bus…
En envoyant l'image, je l'avais appellé "the road to hell", en référence au texte de Milton Glaser rédigé pour expliquer à ses étudiants que si ils ne sont pas prêts à quelques arrangements avec leur conscience, vaudrait mieux qu'ils envisagent tout de suite de ne pas se consacrer à une carrière de publicitaire…

Allez, un peu de musique… histoire de noyer le poisson.

Trafic de blanche

Comme d'habitude, après une bonne charrette, et comme le veut la saison, je tiens une bonne crêve. Malgré ça, et les caprices de Blogger™, je vais tacher de tenir ce blog à jour et de rattraper le retard que j'ai pris, au niveau du fait divers par exemple…
Donc, voilà pour toi, fidèle lecteur, la belle image parue il y a déjà deux semaines (comme le temps passe) dans la rubrique des faits divers de l'hebdo Actuel.
En ce temps là, il s'agissait donc des aventures douanières d'un passeur de cocaïne, de la sorte qui avale la marchandise. Mais les gabelous au flair acéré et au regard perçant –aidés d'un scanner– ont heureusement mis la main sur le trafiquant et mis un terme à ses activités nuisibles et attentatoires à la réputation du plus beau pays du monde (dont j'apprends à l'instant qu'il a perdu son rang de premier producteur de hashish mondial au profit de l'Afghanistan).
Précision importante, le gaillard appréhendé, non content d'être un sournois récidiviste, est aussi ce qu'il est convenu d'appeler depuis quelques années dans la presse marocaine, un sub-saharien.  Le sub-saharien, fidèle lecteur, est une variété d'humain originaire, comme son nom l'indique, de régions australes situées, par rapport au Maroc, de l'autre côté du Sahara. Le Sahara étant réputé fort aride, il ne saurait-être question de confondre le sub-saharien avec le submarine qui comme chacun le sait est yellow. Alors que le sub-saharien est… hum… enfin, comment dire, le sub-saharien est plutôt… black, voire… noir.

Mais, bien entendu, ravage local* du politiquement correct, il ne saurait-être question de retenir ce critère de couleur pour caractériser le personnage. On ne peut pas non plus se contenter de dire que c'est un africain… En effet, bien que ce soit un secret bien gardé, il semble que la population marocaine dans sa globalité soit, elle aussi, africaine –il se chuchote même que y en a des qui sont plus foncés que d'autres, des marocains. On ne peut pas non plus le qualifier de saharien, puisque, comme nul ne l'ignore, une partie du Sahara est marocain, ce que cet ignoble trafiquant là ne saurait être… Donc, il est sub-saharien, et il faudrait avoir l'esprit sacrément mal tourné pour s'imaginer, qu'au niveau du connotant, il pourrait y avoir là-dessous comme un parfum péjoratif, allons, allons.
Ou alors il faudrait dire des trucs comme quoi le marocain, cet être si singulier, se considèrerait comme un sur-saharien ? Portnawak ! 
Et puis on s'éloigne du sujet, parce que l'important, c'est quand même que ce gars là trafiquait de la blanche ! Qui venait d'ailleurs, à l'ouest, pour aller ailleurs, au nord. 
Chez ceux qui nous prennent pour des sub-méditerranéens, au pif.

*Ah ben en fait, pas que local on dirait (edit 3 avril)

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